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Mon atelier Album Qui suis-je? livre d'or 2 Accueil 1D es mosaïques vivantes // lundi 23 février 2009 // Sacré flash photo. Je m'énerve contre mon appareil car j'ai la sensation qu'il ne rend pas bien compte de mes mosaïques. Chaque photo est différente mais donne l'impression soit que l'objet est terne et sans reflet ou soit surexposé lorsque je tente le flash. C'est là que comprend que la mosaïque est bien vivante. Elle bouge, vibre et s'enflamme. Et lorsque qu'on veut la capter, la fixer sur écran ou sur pellicule elle se dérobe, se ternie, s'efface. Alors j'élargis mon observation et me demande si cette vie intérieure n'occupe pas finalement toute œuvre artistique. Oui je me rappelle que que les premières fois que j'ai vu des toiles dans les musées j'avais du mal à croire qu'elles était les mêmes que celles des livres, celles des petites reproductions sur lesquelles les couleurs sont trompeuses. Ce fut mon premier choc émotionnel devant l'ART. Alors courez les musées, voir ces choses ces trucs pour de vrai. Rien ne vaut la sensation des yeux, la rencontre émotionnelle avec une œuvre. Yallah!
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http://bullelalibellule.canalblog.com/H ommage au Yemen et Djibouti // mercredi 4 février 2009 // Apparemment les voyages sont propices aux réflexions artistiques. Voilà le moment de révéler mes destinations. Et oui j'ai eu la chance de partir à l'autre bout du monde à Djibouti et au Yémen. Je m'en suis toujours pas encore vraiment remise. Djibouti terre d'Afrique de l'est je te connaissais déjà!!! C'est déjà la 3ème fois que j'y séjourne car mon mari en est natif. Terre des extrêmes. Tout fonctionne sur ce principe, la nature, la culture et le tempérament des djiboutiens. Le climat est assez chaud. Enfin juste 50°c en été. Et quand il pleut en hivers il tombe tellement d'eau que les oueds débordent souvent. J'exagère à peine. Mais j'aime cette terre. Personne ne peut y oublier son passage. Je loge toujours au centre ville. Les sons font partie intégrante de la vie quotidienne. Il faut dire que la maison de ma belle-mère n'a pas devitres aux fenêtres et du lever du soleil à très tard les sons accompagnent les moments de la journée. Le matin j'entends l'appel de la prière. Puis les vendeurs qui ont élu domicile au bas des maisons ( les immigrés) préparent leur déjeuner et on perçoit les entrechoques de la vaisselle qui se lave... Petit à petit les bruits se transforment en brouhahas avec les différents postes de musique qui se mettent en route, les disputes de femmes et parfois la foule qui poursuit un voleur... En fait, c'est arrivé une seule fois. Mais on est surpris de constater que même dans ces bruits constants on est encore réactif à un son différent des autres. Au Yémen c'est la même chose. Malgré les vitres on peut écouter , avec délice je dirais même, l'appel à la prière ou encore le vendeur ambulant de bouteilles de gaz. Ce dernier tape sur les bouteilles avec un objet métallique et on distingue ainsi le vendeur au rythme de ses percussions. Les sons sont autant d'éléments qui perturbent les sensations habituelles comme le sens gustatif et l'odorat. Passez donc au marché local au poisson... :-/ Au Yémen l'environnement se calme. Le tempérament du peuple yéménite vous apaise. Vous n'êtes plus oppressé par les éléments extérieurs, ni par par la Tourista pourtant fidèle et qui vous tords les intestins ni par la conduite aventureuse des chauffeurs de taxi ... On s'enivre alors de la beauté du paysage. Quelles architectures splendides, quels décors naturels variés!!! Quand je tente de trier mes impressions de voyage, je sens que j'ai du mal à comprendre comment ce voyage nourrit mon travail artistique. Mais à la rigueur cela n'a pas d'importance. Je comprendrai sûrement au fur et à mesure que mon travail avancera. Donc histoire à suivre...
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